Lorsquune reconstruction mammaire est indiquée, une consultation avec un-e chirurgien-ne plastique est organisée. Quel est l’objectif d’une chirurgie reconstructive ? Il s’agit de recréer un sein, tout en respectant une certaine symé - trie de votre poitrine. Cette chirurgie se déroule : soit dans le même temps opératoire que la mastectomie : on parle alors de reconstruction Untatouage 3D peut également être réalisé (par un professionnel que vous conseillera le Dr Obadia). Le lipofilling : la graisse permettra de retoucher les contours, d’augmenter le volume et de faire les petites « finitions ». Une reconstruction mammaire nécessite donc la plupart du temps au moins deux interventions. Associationloi 1901, l’AKTL a été créée en 1983 par les enseignants en Drainage lymphatique manuel (DLM) de l’Institut national de la kinésithérapie. A cette époque, la diffusion des techniques de DLM balbutiait. Le public généraliste entendait plus fréquemment parler de l’utilisation du DLM dans le cadre de soins de confort Lestechniques les plus employées actuellement en 2015 sont : l’implant mammaire, le lipofilling, le DIEP. La reconstruction mammaire par prothèse. La reconstruction mammaire avec implant une chirurgie de la poitrine simple, ne créant pas de cicatrice supplémentaire. La reconstruction mammaire par prothèse ne peut s’envisager que si la peau du thorax est Techniqueélaborée au début des années 90, la reconstruction mammaire DIEP (comprenez Deep Inferior Epigastric Perforator) est une méthode de reconstruction naturelle du sein. Elle xBRjZv. Cancer du sein juillet 11, 2019 Après une mastectomie, la reconstruction mammaire est une question qui se pose pour une femme qui souhaite se réapproprier son corps rapidement… Sur 20 000 mammectomies pratiquées chaque année en France, 25 % des patientes font le choix de la reconstruction mammaire 13% post-ablation et 12% l’année qui suit. La technique de reconstruction la plus courante reste la mise en place d’une prothèse mammaire sous le muscle pectoral. Une alternative à l’implant mammaire est la reconstruction par lambeau DIEP lambeau cutanéo-graisseux, une technique utilisée depuis 1994 en France. Moins invasive que la technique du lambeau TRAM, un lambeau musculo-cutané qui implique de prélever une portion du muscle grand droit et son aponévrose, le DIEP ne comprend ni muscle ni technique chirurgicale de reconstruction peut être proposée aux patientes immédiatement après la mastectomie, même avant les séances de radiothérapie, pour éviter le traumatisme de la perte d’un post-mastectomie l’implant mammaire, la technique la plus couranteLa reconstruction mammaire fait partie intégrante de la prise en charge d’un cancer du sein et du parcours de soins des patientes. Une mastectomie dite aussi mammectomie est souvent perçue comme une mutilation et a un impact psychologique et physique important choc lié à la perte d’un sein, différence de volume entre les deux seins, combler cette perte, une femme a besoin de se reconstruire physiquement » et de se réconcilier rapidement avec son identité de femme… Et l’implant mammaire reste l’intervention esthétique la plus des implants mammaires et réticencesLe recours aux implants mammaires peut susciter quelques réticences et révèle des limites à considérer Présence d’un corps de contracture capsulaire durcissement du sein.Rupture de la prothèse, suite à un choc de vie d’une prothèse mammaire limitée à 10 de changer au bout de 10 ans et par conséquent subir une nouvelle de risques suite aux scandales ailleurs, une fois l’implant mammaire posé, celui-ci n’évolue pas. Et en cas de prise de poids ou de perte de kilos, une disproportion voire une asymétrie peut être visible. La patiente est ainsi contrainte de maintenir sa silhouette proche de son état au moment de la technique l’utilisation du lambeau grand dorsalLa reconstruction mammaire par lambeau dorsal est une autre technique de chirurgie plastique et reconstructrice. Il s’agit de mettre en place une prothèse et d’associer un lambeau de muscle prélèvement du muscle du grand dorsal.La technique classique de reconstruction par lambeau de grand dorsal consiste à transposer par rotation autour de son pédicule vasculaire le lambeau du muscle grand dorsal. Il n’y a pas de prélèvement, on parle de lambeau pédiculé avec pose d’un implant mammaire reconstruction mixte.Une autre technique consiste à prélever une palette musculo-cutanéo graisseuse du grand dorsal pour parfois éviter le recours à l’implant reconstruction autologue.Une alternative à l’implant mammaire le lambeau DIEP, la reconstruction naturelle du seinPratiquée depuis une vingtaine d’années en France, la technique de reconstruction mammaire par lambeau DIEP Deep Inferior Epigastric Perforator Flap » consiste à utiliser des lambeaux cutanéo-graisseux au niveau de l’abdomen, qui vont être ensuite revascularisés dans le sein par anastomose. Il s’agit d’une reconstruction autologue, avec des tissus prélevés sur la patiente pour reconstituer un sein, sans implants. L’intervention peut être pratiquée immédiatement après une mammectomie. Même si la patiente doit subir une radiothérapie par la du lambeau DIEP pour une patiente Le sein est formé à partir de tissus cutanéo-graisseux issus de la femme pas de corps étranger.Naturel, le sein ainsi reconstitué évolue avec le corps de la patiente tout au long de sa peut être pratiquée en même temps que la mastectomie, ce qui évite une deuxième opération. A son réveil, la patiente n’est pas confrontée au choc psychologique de la perte d’un patiente peut aussi faire le choix d’une reconstruction mammaire post-opératoireLe suivi post-opératoire varie entre 24 et 48 heures et l’hospitalisation dure 5 jours, pour vérifier la vitalité du lambeau. Les complications du lambeau DIEP sont principalement vasculaires risque de nécrose du lambeau totale ou partielle, nécrose graisseuse, hématome, congestion tous les cas, une deuxième opération est nécessaire pour reconstruire l’aréole et le mamelon plaque aréolo-mamelonnaire à partir des propres tissus de la la technique DIEP est-elle si peu pratiquée en France ?En France, cette méthode a été importée des Etats-Unis et utilisée pour la première fois par le Professeur Laurent Lantieri, spécialisé dans la chirurgie plastique reconstructrice et dans les techniques de reconstruction naturelles grâce à la microchirurgie Hôpital Georges Pompidou à Paris.Cette technique permet de préserver les muscles droits de l’abdomen mais l’incision de 10 cm peut provoquer des tractions sur les nerfs liés à ces muscles incidence sur la tonicité de l’abdomen.Particulièrement délicate, notamment dans la phase d’anastomose revascularisation des tissus, cette opération doit être réalisée par un chirurgien plasticien spécialisé en microchirurgie et maîtrisant cette technique de reconstruction mammaire breast reconstruction.En France, seules quelques cliniques et hôpitaux sont spécialisées dans ce type de chirurgie de reconstruction mammaire Lyon, Toulouse, Marseille, Paris, Villejuif et peu d’équipes sont formées à ces techniques de pointe, qui exigent beaucoup d’expérience et de de fluorescence au service de cette technique de microchirurgiePour prévenir le risque de nécrose associé au lambeau DIEP, le système d’imagerie de fluorescence FLUOBEAM développée par FLUOPTICS©, est une innovation qui permet d’aider les chirurgiens dans cette technique de reconstruction vert d’Indocyanine est un agent fluorescent non radioactif qui est injecté à la patiente. Associé à ce dispositif d’imagerie de fluorescence, il permet au chirurgien de visualiser en temps réel la perfusion des lambeaux et tissus à chaque étape de l’opération. Le chirurgien peut ainsi sélectionner les sections les mieux perfusées et éviter tout risque de nécrose en sécurisant la phase d’ de fluorescence, avec le dispositif FLUOBEAM, va apporter des informations précises au chirurgien sur la qualité de vascularisation des technique du lambeau DIEP est une technique qui présente de nombreux avantages pour les patientes ayant subi une mastectomie suite à un cancer du sein. Cette reconstruction, faisant appel aux techniques de microchirurgie, bénéficie des nombreuses avancées scientifiques et médicales, qui permettent de réduire de manière significative le risque de complications nécrose, congestion veineuse. L’imagerie de fluorescence développée par FLUOPTICS© aide le chirurgien lors de son intervention en lui apportant des informations plus précises pour une parfaite vascularisation du lambeau aller plus loin, lire aussi Cancer du sein comment améliorer le parcours patientQu’est-ce que le DIEP ? Comments are closed. 7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 1030 Avant propos Les informations contenues dans ce livret ont pour objet de vous donner les principaux renseignements pouvant vous aider à décider de bénéficier d’une reconstruction du sein. Veuillez vous souvenir que la décision d’une reconstruction mammaire est un choix personnel que vous devez faire après information et après un temps de réflexion personnelle. L’esprit de ce livret est de vous fournir une information sincère, claire et loyale, mais aucun document ne peut vous apporter toutes les réponses. Aussi, n’hésitez pas à poser à votre chirurgien toutes les questions que vous souhaitez. Introduction Chaque année en France 47000 femmes font face au diagnostic de cancer du sein. Aujourd’hui, pourtant, les conséquences physiques et psychologiques sont bien différentes de ce qu’elles étaient dans le passé. Des avancées ont été réalisées dans le diagnostic, le traitement et la surveillance des patientes atteintes du cancer du sein. Associées aux progrès des techniques de reconstruction mammaire, elles permettent aux patientes de bénéficier de nouveaux choix la reconstruction mammaire est maintenant une option que les femmes peuvent librement discuter avec leur médecin. La profession médicale reconnaît maintenant les besoins et les droits des femmes à bénéficier d’une reconstruction du sein après mastectomie. Les seins représentent, pour la femme, une part importante de sa féminité combinant sa symbolique maternelle à son attraction sexuelle. La signification des seins dépasse les considérations purement réalistes et l’importance symbolique des seins persiste d’ailleurs toute la vie. Presque toutes les femmes peuvent bénéficier d’une reconstruction mammaire sans limite d’âge, de traitement initial ou de nombre d’années écoulées depuis l’ablation du sein. En cas de radiothérapie sur la paroi, un délai d’environ 1 an est recommandé avant de réaliser la reconstruction reconstruction mammaire différée. En l’absence de radiothérapie, la reconstruction est possible dans le même temps opératoire que l’ablation du sein reconstruction mammaire immédiate. Le but d’une reconstruction mammaire est de retrouver une symétrie des seins quand la patiente porte un soutien-gorge, ou est habillée. La différence entre le sein reconstruit et le sein restant peut être remarquée lorsque la patiente est nue. La qualité finale de la reconstruction dépend beaucoup des tissus locauxpeau et muscle et en particulier de la tolérance cutanée à la radiothérapie. La décision d’avoir une reconstruction du sein doit être prise par une patiente bien informée. On dispose actuellement de toute une palette de techniques chirurgicales permettant d’offrir une solution adaptée à chaque patiente. En fonction de nombreux facteurs désirs de la patiente, état des tissus locaux, tissus que l’on peut prélever, contre-indications générales, statut cancérologique, sein opposé, le chirurgien plasticien choisira, en accord avec la patiente, la technique la plus adaptée parmi les techniques actuellement disponibles pour reconstruire un sein. Lors des consultations, la présence d’un proche neutre, bienveillant et aimant est une aide certaine pour la patiente. Qu’est ce qu’une reconstruction mammaire? La reconstruction mammaire est un procédé chirurgical qui, après l’ablation d’un sein, restaure les contours d’un sein. Dans un deuxième temps, le chirurgien reconstruira le mamelon et l’aréole la surface marron autour du mamelon et réalisera, si nécessaire, une plastie du sein controlatéral pour obtenir la symétrie finale. Il y a deux grands types d’interventions celles qui utilisent une prothèse mammaire et celles qui utilisent les propres tissus de la patiente reconstructions autologues . Le choix dépend de la quantité et de la qualité des tissus locaux, du désir de restaurer la meilleure symétrie mammaire possible, des antécédents de radiothérapie , et des contraintes engendrées par le site de prélèvement. Le chirurgien et la patiente discuteront du meilleur choix possible en fonction de ces critères. Qui peut avoir une reconstruction mammaire ? La reconstruction mammaire est très souvent une possibilité pour les femmes qui ont eu une ablation totale de leur sein. La plupart des patientes peuvent bénéficier d’une reconstruction mammaire. La majorité des femmes choisissent d’attendre un certain temps après la chirurgie initiale d’ablation du sein. Attendre peut être aussi proposé par le chirurgien pour diverses raisons délai d’environ 1 an après la fin de la radiothérapie ; surpoids, hypertension artérielle ou tabagisme à corriger avant la reconstruction. De même si une radiothérapie ou une chimiothérapie doit être effectuée rapidement après l’ablation du sein, le chirurgien préférera différer la reconstruction du sein. Durant cette période d’attente, nous vous conseillons de réaliser un assouplissement de la peau thoracique par des massages concentriques partant de la région costale basse et remontant progressivement en région pariétale haute. Ces manœuvres permettent d’améliorer la vascularisation locale et la souplesse cutanée locale contribuant ainsi à de meilleurs résultats de la reconstruction mammaire différée. Etre informée des options thérapeutiques vous permettra d’envisager de manière positive lareconstruction mammaire et donc votre vie future. Les différents procédés de reconstruction mammaire Les différents procédés de reconstruction mammaire Les techniques utilisant une prothèse mammaire Prothèse mammaire seule C’est la solution la plus simple techniquement. Elle consiste à introduire par la cicatrice de mastectomie une prothèse sous le muscle grand pectoral. L’enveloppe de cette prothèse est en silicone et le contenu est composé de sérum physiologique ou de gel de silicone. Cette technique ne nécessite pas de cicatrice supplémentaire, ni de prélèvement musculaire. L'hospitalisation est de 3 à 4 jours. Les inconvénients principaux sont - Le risque de durcissement et de déformation du sein c’est la coque périprothétique . - Une symétrie mammaire durable rarement obtenue le sein prothétique ne “ vieillit ” pas de la même manière que le sein restant. - Le risque de dégonflement de la prothèse dont le moment de survenue est imprévisible en cas de prothèse gonflée au sérum physiologique et celui de siliconome en cas de prothèse pré-remplie de gel de silicone. Il faut retenir que les prothèses ont une durée de vie limitée imposant la nécessité de changer ces prothèses environ tous les 10 ans avant, en cas de problème; après, si tout est parfait. Actuellement, nous utilisons les prothèses pré-remplies de gel de silicone qui donnent de meilleurs résultats morphologiques et une consistance plus satisfaisante que celle gonflées au sérum physiologique. Expansion tissulaire par prothèse puis prothèse définitive Elle consiste à distendre progressivement la peau thoracique du muscle grand pectoral par une prothèse gonflable. Le chirurgien injecte du sérum physiologique à travers une petite valve placée sous la peau. Le rythme est en général hebdomadaire et dure deux à trois mois. Ensuite lors d’une deuxième intervention, il remplacera cette prothèse gonflable par une prothèse définitive. Les avantages de cette technique sont de pouvoir reconstruire des seins de volume conséquent et de donner la possibilité à la patiente d’apprécier le volume souhaité. Les inconvénients sont les mêmes qu’avec une prothèse seule avec un temps opératoire supplémentaire et les contraintes liées au gonflage hebdomadaire. Enfin cette technique n’est utilisable que lorsque les tissus locaux sont de bonne qualité ; elle est moins indiquée en cas d’irradiation de la paroi thoracique radiothérapie, ce qui en réduit beaucoup les indications. Lambeau musculocutané de grand dorsal avec prothèse Lorsqu’il existe un tissu cutané de mauvaise qualité ou un déficit cutané quantitatif trop important pour obtenir un résultat satisfaisant par prothèse seule, il faut apporter du tissu sain bien vascularisé. Cette technique consiste à transférer sur le thorax, de la peau et du muscle provenant du dos de la patiente par un tunnel sous-cutané, et de mettre en place une prothèse sous le lambeau pour donner le volume souhaité. C’est une technique classique et bien codifiée. Les inconvénients sont ceux liés à l’utilisation d’une prothèse, la présence d’une cicatrice dorsale et la gêne dorsale transitoire liée au prélèvement, la différence de couleur et de texture de la peau donnant un effet de “ pièce rapportée ”, et la survenue fréquente de séromes dorsaux poches de liquide dans le dos qui peuvent nécessiter plusieurs ponctions durant la période post-opératoire. Les techniques sans prothèse mammaire reconstructions autologues Lambeau de grand dorsal sans prothèse Technique mise au point dans notre équipe, elle est de plus en plus utilisée et s’impose progressivement comme la technique donnant les résultats les plus naturels et les plus constants en des mains entrainées. Comme dans la technique classique du lambeau de grand dorsal, on transpose une palette cutanéo-graisseuse sur le muscle grand dorsal, en additionnant différentes zones graisseuses du dos qui se servent du muscle comme vecteur. Le volume du lambeau est ainsi considérablement augmenté et permet de se passer de prothèse dans environ 96% des cas en intégrant le temps de lipomodelage. En cas de reconstruction différée, nous combinons souvent un lambeau d’avancement abdominal qui permet de gagner du volume et de créer l’apport cutané qui recevra le lambeau qui donnera le volume souhaité. La palette cutanée peut être alors souvent supprimée et enfouie, évitant dans ce cas l’effet de pièce rapportée. En cas de reconstruction immédiate, il est très souvent possible de réaliser une mastectomie avec conservation de l’étui cutané le lambeau est alors enfoui dans sa plus grande partie, à l’exception d’un rond aréolaire qui servira ultérieurement à refaire la plaque aréolo-mamelonnaire mamelon et aréole. C’est une technique fiable donnant une consistance et une forme naturelles du sein reconstruit. Celui ci s’intègre bien dans le schéma corporel de la femme. Ses inconvénients sont la cicatrice dorsale, la douleur dorsale post-opératoire et la gêne dorsale transitoire, et la survenue de séromes dorsaux poches de liquides dans le dos qui peuvent nécessiter plusieurs ponctions durant la période post-opératoire. Lors du temps de reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire, il est souvent possible d’améliorer le résultat par lipomodelage du sein reconstruit. Cette technique de lipomodelage, dérivée de la chirurgie esthétique du visage, a été mise au point dans le service pour corriger d’éventuelless imperfections tel qu’un manque de projection, ou un manque de volume, ou une manque de plénitude de la partie haute du sein. Cette technique consiste à prélever de la graisse sur un site donneur ventre le plus souvent ou hanches, par liposuccion à la seringue, à centrifuger cette graisse, puis à la transférer dans le sein reconstruit pour améliorer le volume et le résultat. Il faut hypercorriger la quantité transférée de façon à obtenir le résultat escompté à environ 3 mois post-opératoires. Le site de prélèvement est le siège d’ecchymoses et d’œdème qui mettent environ 3 mois à disparaître. Le lipomodelage du sein reconstruit peut être réalisé de la même façon avec la technique du lambeau de grand dorsal avec préservation partielle du muscle grand dorsal ou muscle sparing latissimus latissimus dorsi MSLD. Cette technique mise au point dans notre équipe au sein de l’Unité de Chirurgie plastique et reconstructrice du Centre Léon Bérard est une variante du lambeau de grand dorsal sans prothèse et consiste à ne prélever que la partie antérieure du muscle grand dorsal. Elle permet dans certains cas sélectionnés de limiter ainsi le prélèvement musculaire. Par contre, elle nécessite souvent un temps de lipomodelage supplémentaire et n’est finalement intéressante que pour les patientes ayant un petit sein et une bonne stéatomérie prélevable. Lambeau de grand droit de l’abdomen TRAM Cette technique utilise la palette cutanéo- graisseuse sous ombilicale nourrie par le muscle grand droit de l’abdomen. Le lambeau est passé sous un tunnel cutané puis modelée. La fermeture abdominale se fait comme lors d’une abdominoplastie intervention enlevant l’excès de peau et de graisse au niveau du ventre et engendre donc une cicatrice abdominale inférieure sur toute la largeur de l’abdomen. L’avantage principal est de pouvoir reconstruire un sein sans ajout de prothèse et de volume important si nécessaire. Les inconvénients sont nombreux C’est une intervention délicate entraînant une perte sanguine plus importante possibilité d’autotransfusion, une convalescence postopératoire plus longue qu’avec une reconstruction par muscle grand dorsal, un effet de pièce rapportée sur le sein reconstruit, une fragilisation de la paroi abdominale avec un risque d’éventration. Enfin il existe un petit risque de nécrose partielle de la palette transférée , qui peut conduire à réaliser une reprise chirurgicale ce risque est plus important chez les fumeuses, les diabétiques, et en cas d’antécédents de radiothérapie. L’indication idéale de cette technique est la patiente qui présente un excès cutanéo-graisseux abdominal inférieur dont elle souhaite réaliser la correction par une abdominoplastie. Lambeaux libres micro-chirurgicaux Il s’agit principalement des lambeaux libres de grand droit de l’abdomen TRAM libre ou DIEP et de grand fessier inférieur. La peau, la graisse et le muscle de ces sites donneurs sont prélevés après avoir coupé les vaisseaux l’artère et la veine qui les nourrissent ; pour que les tissus restent vivants, les vaisseaux seront réanastomosés recousus à des vaisseaux proches du thorax à l’aide de lunettes grossissantes ou d’un microscope opératoire . Ce sont des interventions très longues et délicates avec des contraintes techniques importantes microscope, travail en double équipe et un risque de nécrose totale du lambeau. Les indications de cette technique sont pour nous exceptionnelles, et ces interventions sont habituellement réservées aux cas pour lesquels les autres techniques ne sont pas utilisables dans de bonnes conditions. Reconstruction mammaire par lipomodelage exlusif Cette technique nouvelle technique de reconstruction mammaire autologue, mise au point en 2001 dans notre équipe. En effet constatant l’efficacité importante du lipomodelage développé en 1998 dans notre équipe en complément des reconstructions par lambeaux, nous avons proposé de reconstruire le sein par des transferts graisseux itératifs. Cette trchnique est en plein développement dans le monde, notamment en complément du systême BRAVA. Les indications idéales sont les patientes ayant un petit sein et présentant un excès graisseux important au niveau des cuisses et/ou du ventre. Elle consiste à reconstruire le sein en plusieurs étapes par des transferts itératifs de tissu graisseux. Son principe est séduisant car elle permet d’obtenir une reconstruction autologue avec peu de contraintes post-opératoires et peu de séquelles au niveau du site de prélèvement, voire dans certains cas un bénéfice secondaire sur le site de prélèvement. Notre travail de développement et d’évaluation consiste à mettre au point les artifices techniques visant à en élargir les indications, notamment pour l’utilisation combinée d’un dispositif d’expansion externe type BRAVA, développé afin d’expandre les tissus locaux pour faciliter la greffe de tissu graisseux. Reconstruction mammaire par lambeau pectoro-mammaire Cette technique, mise au point en 1998 dans notre équipe, est d’indication peu fréquente nécessité d’une gigantomastie du sein controlatéral. Elle consiste à utiliser l’excès de tissu glandulaire controlatéral d’une gigantomastie, pédiculé sur les perforantes du muscle Grand Pectoral, et à le transférer dans le site de mastectomie par un tunnel sous cutané inter mammaire. La peau du sein reconstruit étant reconstruite par un lambeau d’avancement abdominal. Le volume est apporté par le lambeau pectoro-mammaire à pédicule acromio-thoracique. Au niveau du sein donneur, on réalise une réduction par la technique à pédicule supéro-externe, à cicatrices périaréolaire et en T » inversé. Un deuxième temps chirurgical comprend un lipomodelage, une lipoaspiration des contours mammaires, une plastie mammaire controlatérale éventuelle, et la réfection de la plaque aréolo-mamelonnaire. Dans cette technique, il est important de souligner que la surveillance clinique et radiologique devra se poursuivre de façon bilatérale, car la patiente se retrouve avec du sein normal sur ses deux seins, avec la possibilité de l’éventuelle survenue d’un nouveau cancer du sein des 2 côtés qui devra alors être diagnostiqué et traité. Reconstruction de l’aréole et du mamelon Cette étape interviendra lorsque le sein reconstruit aura pris sa place définitive, c’est à dire 2 à 4 mois après la reconstruction mammaire. L’aréole peut être reconstruite en prélevant une partie de l’aréole du sein restant, de la peau de la région de l’aine, ou le plus souvent par tatouage. Le mamelon peut être reconstruit en prélevant une partie du mamelon de l’autre sein, ou grâce à la réalisation de petits lambeaux locaux. Votre chirurgien discutera avec vous de la technique la plus appropriée à votre cas. Cette intervention se fait sous anesthésie locale, en ambulatoire. Si une plastie de symétrisation sous anesthésie générale du sein controlatéral est nécessaire, l’aréole et le mamelon sont alors reconstruits dans le même temps. Votre chirurgien plasticien Lui poser des questions Il est très important que vous posiez à votre chirurgien toutes les questions auxquelles vous pensez. Les informations contenues dans ce livret ne sont en effet pas exhaustives. Une bonne information vous aidera à choisir de bénéficier ou non d’une reconstruction mammaire. Voici une liste d’exemples de questions qui nous ont été posées. Vous pouvez en écrire d’autres dès que vous y pensez. Exemples de questions Est-ce que je peux bénéficier d’une reconstruction mammaire ? Quelles sont les techniques possibles dans mon cas précis ? Quel est le meilleur choix ? Pourquoi ? Avez vous beaucoup d’expérience avec cette technique ? Pourrais je voir des photos bonnes ou mauvaises de vos résultats ? Quel résultat espérer ? Est-ce-que le sein reconstruit sera très différent du sein originel ? Le sein reconstruit sera-t-il sensible ? Quelles sont les complications que je pourrais rencontrer ? L’opération est-elle douloureuse ? Combien de temps vais-je rester à l’hôpital ? Vais je devoir subir une transfusion ? Si oui, pourrais je donner mon propre sang ? Combien de temps après l’opération pourrais-je retrouver une activité normale ? Quelle sera la durée d’arrêt de travail ? Quand pourrais-je reprendre le sport ? Serais-je gênée dans la pratique de mon sport ? Pourrais-je conduire ma voiture ? Serait-il possible de rencontrer des patientes ayant subi cette intervention? Est-ce que la reconstruction peut gêner une chimiothérapie ou une radiothérapie ? Le sein reconstruit peut il masquer une récidive de mon cancer ? Quels sont les changements d’aspect que subira le sein reconstruit ? Que se passera-t-il si je grossis ou si je maigris ? En cas de prothèse, faudra t-il la changer et quand ? L’opération est elle prise en charge par la sécurité sociale ? Avant votre intervention Planification de votre intervention chirurgicale Vous pouvez commencer à parler de reconstruction mammaire dès que le diagnostic de cancer du sein est évoqué. Vous parlerez au chirurgien qui pratiquera l’ablation du sein pour qu’il prenne contact, si nécessaire, avec le chirurgien plasticien. Ensemble, ils établiront un protocole thérapeutique vous permettant de bénéficier d’une reconstruction mammaire dans les meilleures conditions possibles. Après un examen clinique, le chirurgien plasticien vous expliquera toutes les possibilités techniques adaptées à votre cas. Vous devrez discuter avec lui de vos attentes. Rappelez-vous que la reconstruction mammaire après mastectomie peut améliorer considérablement votre apparence, votre bien-être et votre qualité de vie. Mais il faut bien comprendre que la reconstruction mammaire a ses limites et que vous ne pourrez jamais retrouver votre sein originel. Un bilan biologique sera effectué avant votre intervention. La consultation avec le médecin anesthésisteaura lieu durant le mois précédent l’intervention apporter tous les éléments particuliers correspondant à vos antécédents médicaux ou anesthésiques, accompagnés d’une lettre de votre médecin traitant en cas de problème ou de traitement spécifiques. Les conseils à respecter Le chirurgien vous donnera des instructions spécifiques afin de réduire le risque de complications opératoires et postopératoires. Il s’agit principalement d’éviter l’alcool, la cigarette arrêt impératif du tabagisme 1 mois avant et 1 mois après l’intervention et les médicaments susceptibles de favoriser les saignements et les hématomes en particulier, arrêter les médicaments à base d’aspirine et les anti-inflammatoires 15 jours avant l’opération. Dès le lendemain de l’intervention, la marche est recommandée aller dans le couloir et marcher car elle réduit le risque de phlébite et raccourcit la phase de récupération post-opératoire. En fonction de la technique de reconstruction choisie et de votre entourage familial, il faudra éventuellement prévoir de vous faire aider lors de votre retour à domicile Les risques opératoires possibles . La reconstruction mammaire peut exposer, comme toute chirurgie sous anesthésie générale, à des complications comme une hémorragie, un hématome, une infection, ou des complications de l’anesthésie. Une nécrose du lambeau est possible, mais est exceptionnelle en cas d’utilisation de lambeau pédiculé conservant sa vascularisation, plus fréquente en cas de lambeaux libres réanastomosés par microchirurgie. Cette nécrose est toujours une épreuve importante à passer pour la patiente et son chirurgien, et tout doit être fait pour que ce risque reste exceptionnel qualité de l’indication, expérience du chirurgien. Les complications de l’anesthésie générale, potentiellement graves, sont devenues exceptionnelles actuellement. Les patientes fumeuses ont un risque plus élevé de retard de cicatrisation, particulièrement si elles ont eu une radiothérapie de la paroi thoracique. La qualité de la cicatrice finale peut alors en pâtir. Quelquefois ces complications peuvent nécessiter une reprise chirurgicale. Les risques d’infection peuvent survenir durant les premières semaines post-opératoires. Si une prothèse mammaire a été posée, elle devra être ôtée et remplacée quelques mois après guérison ou remplacer par un lambeau permettant alors une reconstruction autologue.. Le problème fréquent rencontré après la pose de prothèse est la coque périprothétique. Le sein devient dur et parfois douloureux ; une intervention chirurgicale de correction est alors souvent nécessaire. Les prothèses gonflables exposent à un risque de dégonflement qui augmente avec la durée d’implantation. Concernant la technique utilisant le lambeau de grand dorsal sans prothèse, la survenue d’un sérome dorsal est le problème le plus fréquemment rencontré. Il s’agit de la création d’une poche de liquide dans le dos, habituellement à la partie basse. Ce problème, qui est plus un inconvénient qu’une complication, est fréquent mais sans conséquence. Il obligera seulement à une ou plusieurs ponctions dorsales indolores pour assécher ce sérome. Enfin la technique utilisant le muscle grand droit de l’abdomen TRAM ou DIEP entraîne un risque de phlébite et donc d’embolie pulmonaire plus élevé car la patiente est davantage gênée pour marcher les jours suivant l’intervention. Les risques de nécrose d’une partie du lambeau et les retards de cicatrisation au niveau de l’abdomen doivent être pris en compte car ils peuvent conduire à une intervention supplémentaire. Il existe enfin un risque d’affaiblissement de la paroi abdominale, voire d’éventration qui peut imposer ultérieurement une intervention correctrice. Après la reconstruction mammaire A quoi s’attendre ? La première nuit est relativement douloureuse mais les médicaments antalgiques prescrits sont habituellement efficaces. La gêne douloureuse persiste 3 ou 4 jours, puis s’estompe progressivement en un délai variable en fonction des patientes. Vous serez ensuite fatiguée par l’intervention. Cette fatigue dure une à deux semaines si seule une prothèse est utilisée, trois à quatre semaines après une reconstruction par lambeau de grand dorsal, et jusqu’à trois mois après reconstruction utilisant le muscle grand droit de l’abdomen TRAM ou DIEP. En fonction du type de chirurgie et de votre récupération, vous resterez hospitalisée de 3 à 5 jours. Des drains de Redon sont utilisés pour éliminer le sang et les sérosités. Ils sont enlevés dès qu’ils donnent peu de sérosités. Lors d’une reconstruction par lambeau de grand dorsal sans prothèse, la patiente rentre à domicile avec un drain situé dans le dos. Ce dernier sera enlevé au bout d’une semaine donc deux semaines après l’intervention lors d’une consultation post-opératoire . Les pansements seront à faire tous les trois jours par une infirmière à domicile qui enlèvera également les quelques fils non résorbables au dixième jour opératoire. Lors d’une reconstruction par lambeau de grand dorsal sans prothèse, on peut parfois prescrire le port d’une ceinture dorsale compressive, qui sera portée à partir de la date du retrait du dernier drain et pour une durée de 15 à 20 jours , éventuellement prolongée en cas de survenue d’un sérome dorsal. Retour à l’activité normale Il vous faudra prévoir six semaines environ pour retrouver une activité normale après reconstruction par lambeau, moins en cas de prothèse seule. L’arrêt de travail prescrit est habituellement de 3 semaines après reconstruction par prothèse, de 1 mois et demi après lambeau de grand dorsal, et de 3 mois après grand droit TRAM ou DIEP. Ces durées sont indicatives ; elles peuvent être plus courtes ou plus longues en fonction de la vitesse de récupération des patientes et de leur équilibre personnel et psychologique. Le résultat morphologique et esthétique de la reconstruction ne pourra être évalué de façon fiable, qu’après une période de 3 à 5 mois après la reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire avec éventuelle symétrisation du sein controlatéral. La sensibilité du sein n’est pas directement restaurée par l’intervention. Néanmoins, après reconstruction par tissus autologues, la sensibilité réapparaît progressivement au bout de plusieurs mois et progresse pendant une durée d’environ deux ans. Le travail de rééducation sensitive est ici fondamental et vous sera expliqué par votre chirurgien. Les troubles sensitifs face interne du bras et les troubles éventuels de l’épaule, liés au curage axillaire, ne sont pas modifiés par l’intervention de reconstruction du sein Les cicatrices s’atténueront au bout d’un an mais ne disparaîtront jamais. Demander conseil à votre chirurgien mais il faudra éviter le sport et l’activité sexuelle pendant le premier mois. La natation est l’activité sportive la plus recommandée après reconstruction du sein, en particulier après reconstruction par lambeau de grand dorsal sans prothèse ; c’est elle qui permet de récupérer le plus vite de l’épaule et du dos, sans risque de se faire mal. Enfin , il faut savoir qu’il faut du temps pour s’habituer au sein reconstruit et qu’il existe fréquemment unepériode d’ambivalence “ est-ce-que j’ai bien fait de me faire reconstruire ? ” de 5 à 7 mois, expliquant que la pleine satisfaction de cette intervention ne survient qu’après cette période, qui peut être plus ou moins longue suivant les patientes. L’entourage médical, familial et amical, bienveillant, joue un rôle important dans cette période où la patiente a besoin de réassurance. Parler avec d’autres femmes ayant bénéficié de cette intervention précédemment, ou avec un psychologue, peut aider la patiente à exprimer et à gérer ses émotions. Il faut savoir aussi que l’intervention de reconstruction peut réactiver des difficultés psychologiques que la femme avait ressenties lors de la mastectomie ; il ne faut pas s’en culpabiliser mais plutôt les exprimer avec ou sans l’aide d’un psychologue car il s’agit d’une chance de les gérer plus positivement. Ya-t-il un risque de récidive du cancer après la reconstruction? La reconstruction mammaire n’est pas un facteur de récidive du cancer du sein. Elle ne favorise pas, ni n’empêche pas l’éventuelle récidive. De plus, elle ne gêne pas une éventuelle chimiothérapie ou radiothérapie en cas de récidive. Elle ne gêne habituellement pas la surveillance post-thérapeutique. Dans quelques rares cas, elle permet de faire le diagnostic de la récidive ou de diagnostiquer un cancer du sein occulte du sein controlatéral lors d’une éventuelle plastie mammaire de symétrisation Conclusion Après la période des contraintes post-opératoires normales, la reconstruction du sein apporte beaucoup aux patientes en termes de réhabilitation, de bien-être et de qualité de vie. La reconstruction mammaire n’est pas une intervention urgente. Elle doit être considérée plus comme une possibilité et unchoix positif que vous pouvez décider de faire, que comme une obligation que vous subiriez. Vous devez prendre votre temps pour faire le meilleur choix. La consultation avec le chirurgien plasticien est l’étape primordiale pour vous donner toutes les informations nécessaires. Il ne faudra pas hésiter à le revoir, même plusieurs fois si nécessaire, avant de vous décider. Mis à jour le 08 Novembre 2012 Plus d'informations ? Consultez la fiche dédiée Cliquer ici Auteur Emmanuel Delay - Dr Pierre de Taddeo Paris Forfait pour intervention... Prix allant de 2 000 € habituellement jusqu'à 4 000 € Consulter ce médecin Prendre rdv Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Fabrice Poirier Paris, Osny l´Oseraie Prix allant de 2 500 € Consulter ce médecin Prendre rdv Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Mohamed Derder Paris Prix allant de 2 000 € habituellement jusqu'à 5 000 € Consulter ce médecin Prendre rdv Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Alice de Taddeo Paris selon technique employée Prix allant de 1 000 € habituellement jusqu'à 5 000 € Consulter ce médecin Prendre rdv Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Christophe Zirak Bruxelles, Forest Par prothèse ou par tissus... Prix allant de 5 000 € habituellement jusqu'à 15 000 € Consulter ce médecin Prendre rdv Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr. Kamal Iraqi Houssaini Casablanca Prix allant de 2 500 € habituellement jusqu'à 3 200 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Geoffrion Hugues Mont de Marsan Prix allant de 1 000 € habituellement jusqu'à 1 500 € Visualiser le profil entier Dr van Heijningen Ivar Knokke, Blankenberge habituellement jusqu'à 2 000 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Yohann Derhy Paris Prix allant de 1 300 € habituellement jusqu'à 4 300 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Professeur Rachid BERRADA Rabat par sein Prix allant de 1 000 € habituellement jusqu'à 1 500 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Antoine Lavie Marseille honoraires et frais inclus Prix allant de 500 € habituellement jusqu'à 1 000 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr. Jonathan Bouhassira Antibes Prix allant de 3 000 € habituellement jusqu'à 4 000 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Anne-François Reau Bordeaux, Libourne Prix allant de 300 € habituellement jusqu'à 2 000 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Nassim SIDHOUM Beauvais Prix allant de 2 500 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Vincent Nguyen Paris Prix allant de 2 000 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Gregoire Khairallah Metz prise en charge sécu... Prix allant de 100 € habituellement jusqu'à 100 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier DUINBERGEN CLINIC Knokke habituellement jusqu'à 2 000 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Mihai GORJ Paris Prix allant de 2 500 € habituellement jusqu'à 7 500 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Clinique Crillon Lyon Prix allant de 3 000 € habituellement jusqu'à 5 000 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Thomas MODSCHIEDLER Nice Prix allant de 1 500 € habituellement jusqu'à 4 500 € Visualiser le profil entier Dr Younes RIAH Bastia Prix allant de 1 500 € habituellement jusqu'à 2 500 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Hédi Michau La Marsa Selon le choix de la technique Prix allant de 4 500 € habituellement jusqu'à 8 000 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Vincent Masson Paris A partir de Prix allant de 3 500 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Raphaële Rossarie Paris, Neuilly-sur-Seine Prix allant de 3 000 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Navid Alizadeh Genève traitement complet et les... Prix allant de 8 296 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Docteur Hayet Zitoun Esthétique Alger Prix allant de 2 500 € habituellement jusqu'à 4 000 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Franck Benhamou Paris possible prise en charge secu Prix allant de 2 800 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Andrea Amico Genève Prix allant de 14 519 € habituellement jusqu'à 16 593 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Azouz Gourari Aix les Bains Prix allant de 2 000 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Anne Kolbe & Dr Jean-François Baron & Dr Nadia Djeridi Saint-Pierre habituellement jusqu'à 2 500 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Vladimir Mitz Paris Prix allant de 2 500 € habituellement jusqu'à 5 000 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Vincent Hunsinger Paris Prix allant de 3 500 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr CHEIKHROUHOU RAMI Sfax El jadida Prix allant de 1 150 € habituellement jusqu'à 2 500 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Chedi Bali Tunis Les prix comprennent les... Prix allant de 1 600 € habituellement jusqu'à 2 600 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Chirurgie Esthétique au Val d'Europe Paris Prix allant de 3 500 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Dr Benoît Garnier Lyon honoraires Prix allant de 1 500 € habituellement jusqu'à 2 500 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Global Clinique Lausanne Prix allant de 8 296 € habituellement jusqu'à 15 556 € Consulter ce médecin Consulter ce médecin Visualiser le profil entier Accueil » Seins » RECONSTRUCTION DU SEINLa mastectomie ou mammectomie correspond à l’ablation de la glande mammaire, d’un fuseau de peau et de l’aréole. Elle reste malheureusement nécessaire dans certaines formes de cancer du sein. La reconstruction du sein qui vous a été ainsi retiré, peut dans le cadre du traitement du cancer vous être proposée. Elle est bien sûr remboursée par la Sécurité Sociale. Elle reste facultative et vous seule êtes à même de souhaiter ou pas cette solution. L’utilisation d’une prothèse externe peut être suffisante pour certaines patientes. La reconstruction reste un choix personnel, et peut avoir lieu à différents moments de la prise en au même moment que la mastectomie. C’est la reconstruction mammaire immédiate. Son avantage est la possible conservation de la peau. Seuls certains types de cancers du sein le après un délai d’au moins 6 à 12 mois après la mastectomie et les traitements complémentaires chimiothérapie et radiothérapie. C’est la reconstruction mammaire nombreuses solutions techniques sont possibles pour reconstruire le sein. Elles sont expliquées et discutées en consultation. Le choix de l’une d’entre elles dépendra de votre morphologie, de votre état de santé et de vos souhaits. La décision est prise ensemble pour répondre au mieux à vos besoins. Cette première étape permet de restaurer le volume du symétrisation de l’autre sein peut être nécessaire dans un second temps le délai peut varier de 4 à 6 mois. On pourra ainsi adapter son volume réduction ou augmentation et/ou sa forme. Lors de ce deuxième temps opératoire, le volume du sein reconstruit peut lui aussi être augmenté par un transfert dernière étape est la reconstruction de l’aréole et du mamelon greffes ou tatouage.Pour en savoir plus Reconstruction du sein par prothèse cliquez iciReconstruction du sein par grand dorsal cliquez iciReconstruction du sein par grand droit de l’abdomen cliquez iciReconstruction du sein par Diep cliquez iciReconstruction plaque aréolo mamelonnaire cliquez iciTransfert graisseux pour reconstruction mammaire cliquez iciDes photos de résultats vous seront bien sûr montrées en avis compte qu’avez vous pensé de cet article ?Cette page vous a plu ? Afin de nous aider à vous proposer toujours plus de contenus pertinents, n'hésitez pas à noter cette page 18 votes Moyennes 4,78 sur 5Loading... À la suite d'une mastectomie la méthode DIEP peut être une alternative intéressante de reconstruction de la poitrine et permet en tout cas une reconstruction immédiate. Cherchons à en savoir plus sur cette technique. Le DIEP est une méthode visant à extraire une zone de peau et de graisse ainsi que les vaisseaux l'irrigant au niveau de l'abdomen pour ensuite la transplanter sur la zone de traitement, ici en vue d'une reconstruction mammaire. Parmi les avantages qu'offre cette méthode il convient de souligner qu'elle permet de ne pas passer par le long procédé que représente l'utilisation de prothèses implants mammaires. D'un autre côté on touche de façon temporaire ou permanente au muscle droit abdominal en charge de l'irrigation de ces tissus graisse et peau. Pour autant, la reconstruction mammaire offre elle de très bons résultats. L'origine de cette technique saluée remonte à 1994. Il faudra cependant attendre l'intervention du professeur Laurent Lantieri en France pour que cette méthode soit vraiment développée grâce à ses recherches se portant sur les méthodes de reconstruction naturelle et de micro-chirurgies DIEP, SGAP, PAP. Qui est capable de pratiquer la méthode DIEP ? Ce type d'intervention ne doit être réalisé que par des chirurgiens compétents et spécialisés dans le domaine de la reconstruction mammaire. Il doit s'agir de personnes possédant déjà de l'expérience concernant la méthode DIEP et les micro-chirurgies. Il est également nécessaire que le chirurgien soit entouré d'une équipe compétente et des outils technologiques appropriés. Il doit aussi être capable d'assurer un post-opératoire complet. Sachant que seuls des chirurgiens spécialisés peuvent pratiquer cette méthode, on cherche depuis quelques années à augmenter le nombre de chirurgiens et d'équipes capables de prendre en charge ce traitement afin que plus de femmes puissent profiter du DIEP et ainsi éviter de passer par une procédure plus longue et invasive. Quels sont les candidats à ce type de chirurgie ? Les candidates à la méthode DIEP sont des femmes ayant subi un cancer du sein et cherchant à aller de l'avant et oublier ce qu'a été leur lutte contre cette maladie. Si la patiente n'est pas apte à une reconstruction mammaire par le biais de la méthode DIEP, c'est à dire grâce à l'emploi de graisse autologue et sans recours à des implants, il existe des alternatives chirurgicales comme les PAP, TUG, SGAP, MPPS. La méthode DIEP permet à la fois des reconstructions immédiates et secondaires. Elle est fonctionnelle dans les deux cas, d'autant plus lorsqu'elle est suivie d'un processus de radiothérapie. Contre-indications et non-indications Avant de vous engager dans une méthode DIEP de reconstruction mammaire il est important que vous preniez connaissance des contre-indications et non-indications inhérentes à cette intervention Il est recommandé d'arrêter le tabac qui peut entraîner des complications vasculairesUne chirurgie de l'abdomen est nécessaire pour l'extraction de graisseQuand le ventre présente peu de graisse celle-ci peut être prélevée des cuisses ou des fessesComme toute chirurgie celle-ci présente des contre-indications pour la santé de façon généraleLe pré-opératoire de la méthode DIEP Avant de vous soumettre à une intervention de la poitrine grâce à la méthode DIEP vous devrez considérer différents aspects liés à cette intervention. Il vous faut tout d'abord vous renseigner en détails sur le DIEP pour bien comprendre cette technique et si elle est faite pour vous. Un examen de vos vaisseaux abdominaux devra être pratiqué pour en vérifier l'état de santé. Le chirurgien devra par la suite identifier les vaisseaux en condition d'être transplantés au niveau de votre poitrine. Vous devrez aussi réaliser une angiographie par résonance magnétique. Votre chirurgien fera bien sûr le point avec vous lors des premiers entretiens et vous rappellera l'ensemble des examens que vous devrez subir avant votre intervention. Une fois ces différents tests réalisés votre chirurgien sera à même de confirmer si la méthode DIEP peut être appliquée à votre cas de figure. Il devra également répondre à toutes vos questions et tous vos doutes avant le jour de l'intervention. Le déroulement de la méthode DIEP Une fois les tests pratiqués et les vaisseaux identifiés, le chirurgien se chargera de retirer un morceau de peau et de graisse du ventre ou autre zone d'extraction. Grâce à un microscope et à un équipement spécifique le chirurgien réalisera une procédure minutieuse et complexe visant à reconnecter les vaisseaux irrigant les tissus au niveau de la poitrine. Lorsque les vaisseaux de la zone de peau extraite sont reconnectés à la zone mammaire, le sang circule à nouveau et il est alors possible d'apporter du volume et de la forme aux seins. Cette technique nécessite deux étapes. La première vise à préparer la zone de reconstruction. On pratique également à ce moment-là l'extraction de peau au niveau du ventre. La deuxième concerne la fermeture de la zone donneuse ici le ventre. On réalisera dans le même temps une anastomose connexion entre deux structures microchirurgicale au niveau de la poitrine que l'on massera pour lui donner une forme. Une anesthésie générale sera nécessaire. L'intervention dure environ 7 heures bien que ce temps puisse varier en fonction de l'expérience du chirurgien. Photo Association pour le Reconstruction du Sein par Le post-opératoire de la méthode DIEP Il est très important de rester en observation attentive pendant les 24 heures suivant l'intervention. Une fois les premières 24 heures passées l'observation pourra être plus légère. Durant la période de révision on vérifiera que la zone des seins est bien vascularisée et qu'il n'existe pas de problèmes de circulation. Au bout d'une semaine les complications sont beaucoup moins nombreuses que dans les premiers jours suivant l'intervention. Complications éventuelles liées à la méthode DIEP Le sein reconstruit par le biais de la pratique DIEP peut rencontrer dans certains cas les complications suivantes Thrombose impliquant un acte chirurgical aussi rapidement que possibleNécrose de graisse entraînant une perte de volumeSaignements et hématomes pouvant déboucher sur une nouvelle opérationLorsque les complications surviennent au niveau du ventre il peut se produire les cas de figure suivants SaignementsPrésence de séromesLes avantages de la méthode DIEP La méthode DIEP offre de nombreux avantages aux patientes désireuses de retrouver la forme de leur poitrine. Ce procédé permet notamment de retrouver un volume important, même souvent plus important qu'avec des prothèses. La méthode utilisant de la graisse autologue le résultat est particulièrement naturel et s'adapte à la forme originelle de la poitrine. La méthode DIEP permet d'intervenir sur deux parties du corps à la fois. D'une part on prélève un excès de graisse dans le ventre du patient abdominoplastie, ce qui permet d'améliorer la silhouette à ce niveau. D'autre part on reconstruit la poitrine de la patiente. La peau extraite au niveau du ventre est très similaire à celle des seins ce qui permet une adaptabilité optimum. La nouvelle poitrine s'adapte facilement à l'organisme de la patiente. Si cette dernière perd du poids il en sera de même pour la poitrine. Si la patient prend du poids les seins grossiront également. La méthode DIEP a également le grand avantage de permettre une reconstruction mammaire immédiate. Les patientes ayant eu recours à cette méthode assurent ne presque pas avoir ressenti de douleurs post-opératoires. Elles ont en revanche ressenti un certain mal-être pendant quelques semaines. Il n'existe pas de contre-indications liées à la grossesse si tel est le désir de la patiente. Ce type de reconstruction mammaire offre des résultats définitifs. Les inconvénients de la méthode DIEP Si la patiente présente une nécrose partielle il sera nécessaire d'avoir recours à des chirurgies correctives. La méthode DIEP connaissant un fort taux d'échecs, il est recommandé d'opter pour un autre type de chirurgie de reconstruction mammaire Il est possible de présenter les hernies ou encore que l'abdomen devienne gonflé. La taille de la cicatrice est importante puisqu'elle va d'une hanche à l'autre. Elle s'efface cependant avec le temps. La patiente souffrira d'une diminution de sa force musculaire pendant plusieurs mois.

photo de reconstruction mammaire par diep